Cette page regroupe une sélection de logiciels utiles ou indispensables à l’astronome amateur : planétariums, gestion de la monture, acquisition, traitement d’images…
Les logiciels sont classés par ordre alphabétique pour chaque thème.
Dernière mise à jour : décembre 2021
La sélection présentée ici est toute personnelle et ne prétend en rien à l’exhaustivité ! J’ai privilégié les logiciels que j’utilise moi-même et que je peux donc recommander en connaissance de cause.
J’ai toutefois inclus certains logiciels que je n’utilise pas habituellement, mais qui sont très populaires et réputés pour être fiables.
Cette sélection n’est pas fermée, et a vocation à être complétée avec le temps…
: Signale un logiciel particulièrement remarquable et indispensable.
: Signale les logiciels utilisables uniquement en langue anglaise.
(€) : signale un logiciel payant pour sa version intégrale.
Aladin est un atlas du ciel interactif, soutenu par de puissantes bases de données professionnelles, sur lesquels il est possible de superposer les images du Digital Sky Survey.
Une référence pour préparer ses sessions d’acquisition ou identifier une petite galaxie, entre autres choses !
Aladin peut être utilisé en ligne ou en version téléchargeable (mais attention les images restent téléchargées à la demande).
www.gentibus.com/AstroMatos/fr
AstroMatos est un petit logiciel très pratique d’assistance à l’astrophoto, permettant de voir en quelques clics les objets célestes tels qu’ils apparaissent à l’oculaire ou dans le champ d’une caméra.
Il suffit de renseigner les caractéristiques de ses instruments (focale, diamètre…) et de ses oculaires (focale, champ) ou de ses capteurs (taille des pixels, dimensions).
Le logiciel propose aussi la liste des objets visibles en fonction du lieu de l’observatoire et les informations relatives à leurs heures de lever, de coucher ainsi que leur hauteur maximum.
Indispensable pour l’astrophotographe débutant, même si le catalogue d’objets disponibles n’est pas des plus fournis (tout le catalogue Messier + les NGC, IC ou Sharpless les plus populaires).
L’Atlas virtuel de la Lune, créé par Patrick Chevalley et Christian Legrand, est un indispensable pour tous les amateurs et observateurs de notre satellite.
La version téléchargeable est disponible gratuitement.
Par les mêmes auteurs que l’atlas virtuel de la Lune, cette version consacrée aux planètes Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et ses 4 satellites galiléens, permet d’explorer ces dernières avec un luxe de détails et de multiples textures issues des sondes spatiales !
La version téléchargeable est disponible gratuitement.
« Cartes du ciel » propose une interface moins intuitive que Stellarium, mais des fonctionnalités plus avancées et des catalogues d’objets plus complets.
Pour les astrophotographes, le nombre d’objets représentés est par ailleurs beaucoup plus important, avec les contours des nébuleuses et des galaxies, permettant de visualiser immédiatement leur taille apparente.
Il est également possible d’y inclure ses propres images, ou d’obtenir à la demande une image d’une zone du ciel réalisée par un observatoire professionnel (Digital Sky Survey).
Ce logiciel permet de contrôler très efficacement la monture par l’intermédiaire de l’interface ASCOM.
Un logiciel de cartographie du ciel, d’une interface relativement simple et intuitive, mais qui propose les grands catalogues d’étoiles et d’objets du ciel profond.
Il est possible de contrôler la monture via l’interface ASCOM.
https://edu.kde.org/kstars/#description
Un planétarium rapide, épuré et moderne, permettant d’afficher à la volée les images obtenues par des surveys (DSS, 2MASS…).
Des fonctionnalités intéressantes sont proposées, notamment celle de voir, par catégorie d’objets, les phénomènes ou objets intéressants à observer à une date et un lieu déterminé.
Une intégration avancée avec le logiciel de contrôle de setup Ekos via le protocole INDI permet de compléter efficacement ce dernier son matériel (voir ci-dessous).
Stellarium est un logiciel de planétarium gratuit, très simple et agréable à utiliser, qui propose une vision réaliste du ciel.
Sa base de données par défaut peut être complétée, selon les besoins de l’utilisateur, par un grand nombre de compléments.
La représentation photographique des objets du ciel profond est cependant un peu limitée (en dehors des objets du catalogue Messier) ; aussi les astrophotographes pourront le compléter utilement par Cartes du Ciel, par exemple, afin de bien préparer leurs acquisitions.
Mon planétarium préféré !
www.bisque.com/product/theskyx-pro/
TheSky est l’un des logiciels de planétariums les plus aboutis et proposant des fonctionnalités très intéressantes pour l’astronome utilisant régulièrement des éphémérides ou à la recherches de phénomènes spécifiques. Certaines versions permettent également de contrôler son matériel (montures, caméras, observatoire…).
Existe en différentes versions plus ou moins onéreuses selon les modules souhaités, mais dans tous les cas l’addition reste assez salée…
ASCOM (pour « Astronomy Common Object Model« ) désigne une norme universelle de pilotes aujourd’hui utilisés par la quasi-totalité des fabricants de matériels astronomique (montures, caméras, mise au point, roues à filtres, etc.) permettant à l’utilisateur de contrôler ces différents instruments par des logiciels tiers.
Indispensable pour centraliser le contrôle de son setup et automatiser la prise de vue, ou simplement pour l’acquisition via un logiciel différent de celui fourni par le fabriquant de la caméra.
Attention, ce protocole ne fonctionne que sous Windows !
http://eq-mod.sourceforge.net/index_fr.htm
EQMOD est un logiciel reposant sur le protocole ASCOM (pour Windows donc, voir ci-dessus) et permettant de contrôler une monture compatible Ascom (ce qui est le cas de la grande majorité des montures « grand public » telles que Skywatcher, Orion, iOptron, Avalon, Celestron, Meade…) depuis son PC, au lieu de recourir à la raquette de commande ; avec à la clé, une bien plus grande facilité pour piloter sa monture avec un logiciel de planétarium, gérer l’autoguidage ou encore accéder à des fonctionnalités avancées.
Un câble spécifique est nécessaire pour raccorder la monture au PC.
https://sites.google.com/view/greenswamp/
GS Server est une alternative à EQMOD qui propose de nombreuses fonctionnalités intéressantes, telles que la gestion du park en position « home », le paramétrage du retournement méridien, la visualisation en 3D de l’orientation de la monture, la gestion d’une platine double (décalage de 90° de l’axe de déclinaison après « AutoHome »), la désactivation des encodeurs, ainsi que diverses sécurités paramétrables (limites AD, DEC, et d’altitude, etc.).
Alternative à ASCOM (qui ne fonctionne que sous Windows), INDI est un protocole développé pour Linux (mais utilisable sur toutes plateformes) permettant d’assurer l’interface entre les matériels astro et les logiciels.
Libre, open-source et cross-plateformes, INDI se développe aujourd’hui rapidement et bénéficie d’une communauté croissante d’utilisateurs.
Un nombre croissant de logiciels et de matériels prennent par ailleurs nativement en charge le protocole INDI (PHD2, Stellarium, ASIAIR…).
https://diffractionlimited.com/product/maxim-dl
MaxIm DL est un logiciel très complet de contrôle d’observatoire incluant un très bon planétarium. Ce soft a ses aficionados, mais personnellement je ne suis pas hyper fan de la subdivision et des limitations à outrance des fonctionnalités afin de tirer le prix de la version complète toujours plus vers le haut (tout de même 600$…) ; en sachant que toutes les versions inférieures ne bénéficient pas du module d’astrométrie MaxPoint, ce qui est un comble quand cette fonctionnalité est présente d’office dans d’autres logiciels gratuits, tels que N.I.N.A !
Créé par Laurent Bourgon, MaxPilot est une interface géniale pour automatiser et piloter son équipement.
Sur une seule fenêtre, il est possible de contrôler sa monture, la caméra, l’autoguidage, l’astrométrie, la mise au point…
L’ensemble de l’acquisition peut être réalisée depuis cette interface : images, flats, darks, bias.
Compatible avec MaximDL, PinPoint, CCDSoft, FocusMax et PHDGuiding.
La suite MaxPilot (gratuite) est également fournie avec MaxSelector (pour apprécier la qualité des images et FWHM) et MaxViewer (outil de prévisualisation).
https://smallstarspot.com/metaguide/
Une alternative moins connue à PHD Guiding pour l’autoguidage, proposant aussi des fonctionnalités d’assistance à la collimation optique (notamment le recentrage automatique après correction) et de mesure du seeing.
Peut s’utiliser comme solution d’autoguidage dans NINA ou dans SGP avec prise en charge native du dithering.
Un avantage par rapport à PHD Guiding est la possibilité de modifier l’orientation du capteur après la calibration sans avoir a refaire celle-ci !
Un logiciel très simple et efficace d’autoguidage, pour les astrophotographes n’utilisant pas une solution embarquée dans une suite « tout-en-un ».
Régulièrement mis à jour avec des améliorations constantes, Phd Guiding est une référence.
La dernière version, qui propose désormais un guidage « multi-étoiles » permet d’améliorer encore sensiblement les performances, qui étaient déjà très bonnes !
Un autre logiciel bien pratique créé par Laurent Bourgon !
Ce petit logiciel se connecte avec PHD Guiding pour forcer un mouvement de dithering entre les poses, paramétrable par l’utilisateur.
Il convient bien sûr de régler son logiciel d’acquisition pour prévoir une pose nécessaire entre chaque prise de vue, afin de laisser à l’autoguidage le soin de revenir à la normal après le dithering.
Cocorico ! Développé par Cyril Cavadore, Prism est sans doute l’un des logiciels de gestion d’observatoire les plus complets et les plus utilisés au monde, y compris dans de grands observatoires amateurs et professionnels.
Difficile de classer Prism dans une catégorie, puisqu’il est possible de tout faire avec : cartographie, contrôle du setup, prétraitement, traitement d’images, etc. Compatible avec tous les matériels en natif ou via Ascom.
Le seul inconvénient de ce logiciel ultra-complet est sans doute… qu’il est ultra-complet, et donc pas forcément simple à prendre en main. Mais une multitude de tutos existent pour celui qui a envie d’en faire le tour.
Existe en deux versions (« light » et « complète »), à un prix assez abordable si l’on considère la multitude de logiciels différents qu’il remplace.
www.astrogb.com/astrogb/All_Sky_Plate_Solver.html
Un logiciel d’astrométrie qui exploite la solution Astrometry.net, mais plus simple à paramétrer que ce dernier, et sans nécessiter une connexion internet. Il présente les mêmes avantages et inconvénients que ANSVR (voir ci-dessous) et peut s’utiliser avec NINA notamment.
https://www.hnsky.org/astap.htm
Un logiciel très abouti d’astrométrie (platesolve), permettant de contrôler le pointage exact de son télescope en temps réel par l’analyse d’une image obtenue avec la caméra.
S’utilise en local, après l’installation de catalogues d’étoiles fournis.
Particulièrement bien fait, fiable, autonome, rapide et gratuit, ASTAP est l’outil idéal pour réaliser une réduction astrométrique en disposant d’une localisation approximative ou même « à l’aveugle » (« blind solve« ). ASTAP a l’avantage de fournir une réduction très rapidement, y compris à l’aveugle ou si les coordonnées fournies sont très éloignées de la réalité.
Peut s’utiliser comme solution de platesolve et blindsolve dans NINA.
https://adgsoftware.com/ansvr / https://nova.astrometry.net/
Astrometry.net est un site permettant d’effectuer gratuitement une réduction astrométrique d’une image… Outre le fait qu’il est un peu lent, son principal défaut est qu’il est nécessaire de disposer d’une connexion internet lors des acquisitions pour y accéder, ce qui n’est pas toujours possible.
Pour palier à ce problème, le logiciel ANSVR permet d’effectuer un platesolve en local, sous réserve d’avoir préalablement téléchargé les catalogues d’étoiles nécessaires (prévoir quelques Go tout de même et une bonne configuration des index catalogues !).
Résultat rapide lorsque les coordonnées indiquées sont proches de la réalité, un peu plus lent lorsque ces dernières sont assez éloignées ; et quelques problèmes de confusion entre étoiles et pixels chauds…
https://sourceforge.net/projects/astrotortilla
Un logiciel de « plate solving » particulièrement bien fait, qui permet d’aligner son télescope automatiquement.
Son utilisation suppose de disposer d’une monture et un logiciel de planétarium compatibles ASCOM.
https://diffractionlimited.com/maxpoint/
Un logiciel très performant d’astrométrie (platesolve) permettant de contrôler le pointage exact de son télescope en temps réel par l’analyse d’une image obtenue avec la caméra. Principalement dédiés aux utilisateurs de la suite MaxIm DL (voir ci-dessus) qui n’auraient pas opté pour la suite Pro… 150$ à ajouter tout de même, alors que bon nombre de solutions gratuites et aussi performantes existent…
Un logiciel très performant d’astrométrie (platesolve) permettant de contrôler le pointage exact de son télescope en temps réel par l’analyse d’une image obtenue avec la caméra. Peut s’utiliser comme module complémentaire dans SGP. Rapide et efficace, le seul inconvénient de ce logiciel est son prix (150$) alors que bon nombre de solutions gratuites et aussi performantes existent…
https://planewave.com/software/
Un logiciel très performant d’astrométrie (platesolve) permettant de contrôler le pointage exact de son télescope en temps réel par l’analyse d’une image obtenue avec la caméra. Rapide, efficace… et gratuit !
Peut s’utiliser comme module local d’astrométrie de manière intégrée dans d’autres logiciels de contrôle du setup, tels que SGP et NINA.
Très rapide lorsque les coordonnées indiquées sont proches de la réalité, beaucoup moins dans le cas contraire ou quand le champ photo est réduit (fortement déconseillé comme solution de blind solve donc…).
Un bon combo est donc d’utiliser cette solution en première intention, avant de confier la réduction astrométrique à ASTAP en blind solve en cas d’échec.
https://astrophotography.app/index.php
Un logiciel très complet de gestion du setup pour l’astrophoto : contrôle de la monture, des caméras, fonctions avancées pour le cadrage et la mise au point, résolution astrométrique, retournement méridien…
Essentiellement utilisé par les utilisateurs d’APN, ce logiciel est tout à fait capable de faire l’affaire avec les caméras astro, CCD ou CMOS.
Le prix de licence est relativement dérisoire (18€) compte-tenu des fonctionnalités proposées.
www.otelescope.com/store/category/2-backyardeos
Backyard est un logiciel de contrôle de l’APN dédié à l’astro.
A cette fin, il intègre une grande quantité de fonctionnalités très pratiques pour régler son matériel (assistance à la mise au point, bahtinov…) et procéder aux acquisitions (cadrage, programmation d’une ou plusieurs séries de poses, flats…).
Il est disponible en 2 versions, pour APN Canon ou Nikon.
EKOS est un logiciel de contrôle et d’automatisation d’observatoire multiplate-formes (Windows, OSX, Linux), particulièrement destiné à l’astrophotographie.
Les fonctionnalités proposées sont très complètes, avec notamment le pointage GOTO avec réduction astrométrique, mesure et correction des erreurs d’alignement polaire, mise au point, autoguidage, roues à filtres, acquisitions, retournement méridien, etc.
EKOS est intégré à Kstars, et repose sur le protocole INDI (voir ci-dessus).
LE logiciel qui a le vent en poupe depuis ces deux dernières années, en permettant d’automatiser totalement la préparation de la séance d’observation et l’ensemble de la prise de vue… et tout ça gratuitement !
Catalogue d’objets observables, automatisation des mosaïques, astrométrie, mise au point, dithering, acquisitions, retournement au méridien, park de la monture et réchauffement de la caméra en fin de session… des fonctionnalités très bien pensées et l’intégration native de nombreux matériels (montures et caméras) et la prise en charge de tout les matériels compatibles ASCOM.
Les mises à jour sont régulières et la communauté très active. Mon choix personnel pour mes acquisitions depuis presque 2 ans maintenant !
Cocorico ! Développé par Cyril Cavadore, Prism est sans doute l’un des logiciels de gestion d’observatoire les plus complets et les plus utilisés au monde, y compris dans de grands observatoires amateurs et professionnels.
Difficile de classer Prism dans une catégorie, puisqu’il est possible de tout faire avec : cartographie, contrôle du setup, prétraitement, traitement d’images, etc. Compatible avec tous les matériels en natif ou via Ascom.
Le seul inconvénient de ce logiciel ultra-complet est sans doute… qu’il est ultra-complet, et donc pas forcément simple à prendre en main. Mais une multitude de tutos existent pour celui qui a envie d’en faire le tour.
Existe en deux versions (« light » et « complète »), à un prix assez abordable si l’on considère la multitude de logiciels différents qu’il remplace.
http://mainsequencesoftware.com/Products/SGPro
Un logiciel permettant d’automatiser presque totalement la prise de vue. A noter que la licence est désormais payante la première année (au même prix qu’avant pour une licence définitive)… puis par abonnement pour les années suivantes !
Platesolving, mise au point, acquisition des images, retournement au méridien, park de la monture en fin de session… les fonctionnalités sont nombreuses et pour un prix qui reste modéré en regard des autres suites existantes beaucoup plus onéreuses. Pas de carte du ciel toutefois.
Un très bon logiciel en théorie… en pratique j’ai été confronté à de nombreux plantages et soucis de drivers ; mais les retours de la grande majorité des utilisateurs sont plus favorables.
www.bisque.com/product/theskyx-pro/
Combinant le planétarium TheSky X (voir ci-dessus) et des modules d’acquisition et d’astrométrie, Bisque Software propose avec ce « pack » une solution tout-en-un permettent de contrôler l’ensemble de son matériel et de son observatoire (montures, caméras, coupole…).
Le prix en refroidira toutefois plus d’un, surtout quand d’autres très bons logiciels gratuits (N.I.N.A) font aussi bien…
https://software.starkeeper.it/
Une solution innovante de gestion et de contrôle d’observatoire à distance, dont l’ambition affichée est de réduire au maximum les risques de conflits entre les différentes couches du système pour éviter tout plantage ou erreur pouvant conduire à la perte de la séance ou entrainer des risques pour le matériel.
Un peu complexe à prendre en main et ne disposant pas d’un outil de planétarium, ce logiciel bénéficie toutefois d’une bonne réputation.
Un petit logiciel permettant d’ouvrir les fichiers au format fits, le format dédié aux images astronomiques, afin de les convertir dans d’autres extensions plus communes.
Aucun outil de « traitement » à proprement parler, mais bien pratique pour la lecture des fichiers au format fits.
www.adobe.com/products/photoshop-lightroom
Lightroom est l’autre grand logiciel de traitement d’images d’Adobe, avec Photoshop.
Lightroom est plus léger et simple à utiliser que Photoshop, mais propose des fonctionnalités moins pointues. Tout dépend donc de vos besoins et du temps que vous souhaitez consacrer au traitement.
Lightroom est plus simple pour le traitement d’images de la Voie Lactée, ou de paysages célestes, mais pour le reste Photoshop reste devant.
Un programme très simple et puissant pour créer rapidement des mosaïques à partir de plusieurs photos.
Tout peut se faire automatiquement, ou être paramétré par l’utilisateur.
Bien utilisé, ce logiciel permet de créer des compositions très esthétiques et dépourvues de raccords visibles entre les images.
Photoshop reste le logiciel de référence en matière de traitement d’images, utilisé par un grand nombre de professionnels.
Pour l’astronomie, et malgré les logiciels spécialisés en traitement dédié (Pixinsight, Siril…), Photoshop reste incontournable, ne serait-ce que pour finaliser l’aspect des images (correction des couleurs, de la saturation…) où sur ce point il reste bien plus intuitif et simple à utiliser.
Si les dernières version offrent des raffinements et des fonctionnalités supplémentaires, la version CS2 – en téléchargement libre – propose les fonctions essentielles qui suffisent amplement pour les photos astro.
La suite CS2 est proposée gratuitement en téléchargement par Adobe, mais en théorie seuls les utilisateurs ayant acquis une licence peuvent en bénéficier. En pratique, Adobe fournit toutefois les fichiers d’installation, les numéros de série, et ne procède à aucune vérification sur ladite licence… une façon de mettre cette suite obsolète à la disposition du public, sans dire ouvertement qu’elle est offerte (afin d’attirer de nouveaux utilisateurs vers la dernière version payante !).
Rawtherapee est un logiciel libre de traitement d’images au format brut (raw) des APN.
Beaucoup de fonctionnalités sont proposées.
Il constitue une alternative intéressante (bien que plus limitée en terme de fonctionnalités) à Lightroom.
https://www.astropixelprocessor.com/
Développé par Mabula Haverkamp, Docteur en astrophysique, APP est le petite dernier des logiciels spécialisés dans le traitement des images astronomiques. Malgré son jeune âge, APP s’est déjà taillé une solide réputation, notamment en raison de la qualité et de la simplicité de son process de prétraitement, des facultés offertes pour l’alignement automatique de mosaïques complexes, ainsi que pour ses nombreuses fonctionnalités avancées (retrait de gradient…).
Des qualités indéniables qui font oublier son interface austère et assez peu intuitive (notamment pour la mise en œuvre de certaines fonctionnalités) et qui contribuent à sa popularité croissante.
Même si vous utilisez déjà Pixinsight, APP mérite votre attention ; ne serait-ce que pour ses incroyables capacités de création de mosaïques.
Un logiciel permettant de prétraiter et d’empiler les images brutes.
Extrêmement simple à utiliser : il suffit d’ajouter ses brutes, bias, darks et flats, et DSS fait le reste !
L’utilisateur est par ailleurs guidé pas à pas dans le choix des options d’empilement, de réjection, etc. Les mosaïques et empilements cométaires sont également gérés.
Une simplicité qui a aussi un revers : l’impossibilité pour l’utilisateur de paramétrer finement chacune des étapes intermédiaires du prétraitement.
Très utile, pratique et rapide pour les débutants, ou ceux plus aguérris qui n’ont pas envie de consacrer beaucoup de temps à la phase de prétraitement.
www.astrosurf.com/buil/iris-software
Le logiciel de prétraitement et de traitement d’images créé par Christian Buil, et mis gratuitement à la disposition des amateurs.
Ce logiciel, bien que désormais ancien, est constamment mis à jour. Son interface est peu intuitive mais il dispose de fonctionnalités très avancées et pointues (déconvolutions, projections, gradient rotationnel…).
Le site de Christian Buil propose en outre une documentation fournie ainsi qu’une grande quantité de tutoriels et d’exemples de traitements qui aideront le débutant à prendre en main le logiciel.
Un logiciel libre et gratuit de traitement d’images astronomiques. Initialement prévu pour ne fonctionner que sur Linux, il est heureusement proposé sur tous les principaux systèmes d’exploitation.
On pourrait dire que, par rapport à Iris et Pixinsight, Siril a conservé le meilleur des deux mondes et les a sublimés au sein d’un seul logiciel : gratuit, open-source, doté d’une interface intuitive et graphique, et disposant de fonctionnalités avancées.
Ces qualités lui ont immédiatement assuré une grande popularité parmi les amateurs, aussi il bénéfice d’une large et active communauté d’utilisateurs. Il est donc facile de trouver des tutoriels permettant de prendre en main chacune de ses fonctions.
Je tiens à préciser qu’à titre personnel, je n’utilise pas Siril, mais uniquement car prendre en main un logiciel et bien le maîtriser implique d’y consacrer du temps… et que j’ai déjà passé énormément de temps pour dompter Pixinsight ! Mais si je devais faire un choix aujourd’hui, Siril serait sans doute un concurrent très sérieux à Pixinsight…
www.astrosurf.com/buil/isis-software
Egalement développé par Christian Buil, il s’agit du pendant de Iris dédié au traitement des images de spectroscopie.
Il dispose d’une large base de données de référence qui seront d’une aide précieuse à l’amateur lors du traitement.
LE logiciel de traitement d’images astronomiques. Entièrement dédié aux astrophotographes, les fonctionnalités qu’il proposent sont les plus puissantes actuellement.
Sa philosophie est très différente d’un logiciel de traitement d’image classique tel que Photoshop, puisque très axée sur une approche mathématique du traitement.
Sa prise en main et son fonctionnement peuvent sembler déroutant au départ, mais une fois bien pris en main, son système de process est un vrai plaisir à utiliser.
Sans doute le logiciel le plus avancé aujourd’hui, qui permet de retirer le maximum de ses images !
https://sourceforge.net/projects/starnet/
Il est souvent long et difficile de supprimer les étoiles d’une image pour traiter celle-ci en mode « starless ».
Starnet++ réalise cette opération efficacement, en limitant les artefacts générés par la suppression. Le résultat n’est jamais parfait (en particulier pour les grosses étoiles et les halos), mais peut être affiné par un traitement manuel supplémentaire.
Ce logiciel peut s’utiliser de manière autonome (pour les utilisateurs de Photoshop, par exemple), ou directement intégré dans Pixinsight depuis la version 1.8.8-7.
https://zipproth.de/index.html#Straton_main
Un autre logiciel permettant de réaliser une version starless d’une image, toutefois quelque peu dépassé aujourd’hui tant dans son interface que dans ses performances par Starnet++ (gratuit et intégré dans Pixinsight) et par StarXTerminator (payant)… Il est donc difficile de le recommander !
www.prodigitalsoftware.com/Astronomy_Tools
Une véritable « boite à outils » de l’astrophotographe pour le traitement d’images sous Photoshop.
Ce plugin est conçu pour proposer, dans Photoshop, une multitude de fonctionnalités intéressantes, réalisées de manière automatisée : sélection des étoiles, réduction d’étoiles, augmentation des détails, réduction du bruit…
Un outil indispensable !
www.deepskycolors.com/archive/2010/04/26/hasta-La-Vista-Green.html
Ce petit plugin pour Photoshop a été développé par Rogelio Bernal Andréo sur la base du process SCNR de Pixinsight, et est idéal pour procéder au retrait d’excédent de vert d’une image.
Simple et intuitif : 3 niveaux de force sont proposés. Indispensable ! 🙂
www.rc-astro.com/resources/StarXTerminator
Un logiciel de retrait d’étoiles pour travailler sur des versions « starless » d’une image, conçu par Russel Croman, qui s’utilise sous forme de plugin dans Photoshop (en non-linéaire) et dans Pixinsight (en linéaire et non-linéaire).
Contrairement à StarNet++, celui-ci n’est pas gratuit, mais les résultats obtenus sont globalement meilleurs, en particulier sur les grosses étoiles et les halos. En revanche, il est payant… à privilégier si vous travaillez essentiellement sur des versions starless dans votre workflow !
www.prodigitalsoftware.com/StarSpikesPro4.html
Ce logiciel, qui fonctionne dans Photoshop, permet de créer des aigrettes artificielles sur les étoiles d’une image.
Les paramètres sont extrêmement nombreux et chaque étoile peut être ajoutée ou supprimée individuellement.
Bien utilisé, l’effet obtenu peut être réellement bluffant et il peut être difficile de voir la différence avec de vraies aigrettes. Idéal pour donner un peu de peps à une image d’amas ou mettre en valeur une étoile brillante et isolée sur une image.
Autrement paramétré, il peut aussi servir à rehausser la taille et la couleur des étoiles d’une image.
Topaz : révolution ou abomination ? Sans doute ni l’un ni l’autre pour ce logiciel qui a fait couler beaucoup d’encre en 2021, en raison de l’usage immodéré que certains astrams ont été tenté d’en faire pour éliminer le bruit, en générant au passage un grand nombre de détails imaginaires dans l’image… Toutefois, utilisé avec parcimonie, il peut parfaitement s’intégrer dans le workflow classique de traitement.
Le logiciel peut s’utiliser de manière autonome, mais pour l’astronomie il sera plus simple d’y recourir comme plugin dans Photoshop, en raison de l’utilisation quasi-obligatoire de masques…
Le complément de Denoise, mais pour l’augmentation des détails… avec les mêmes réserves que précédemment, sous peine de voir son image réalisée avec une lunette de 80mm présenter des détails (imaginaires) aussi fins que ceux de Hubble ! Déconseillé aux débutants, donc.
Le logiciel peut s’utiliser de manière autonome, mais pour l’astronomie il sera plus simple d’y recourir comme plugin dans Photoshop, en raison de l’utilisation quasi-obligatoire de masques…
Un logiciel de traitement d’images développé tant pour le ciel profond que pour le planétaire… mais c’est clairement dans ce dernier domaine qu’AstroSurface donne les meilleurs résultats, en proposant des fonctionnalités plus avancées que Registrax pour la déconvolution (sur la base d’une image d’étoile réalisée lors de la séance d’acquisition) et le traitement par ondelettes, tout en permettant de travailler plus simplement sur des « lots » d’images.
La prise en main n’est pas des plus intuitives, mais en suivant les tutoriels de Jean-Luc Dauvergne sur le sujet, ce logiciel n’aura bientôt plus de secrets pour vous !
Sans doute le meilleur logiciel d’empilement dédié à l’imagerie planétaire.
Très simple à utiliser, il permet de convertir un fichier vidéo en une image finale, en sélectionnant les meilleurs images unitaires et en les empilant selon les critères définis par l’utilisateur.
Plus rapide, précis et puissant que Registax, il est préféré par les meilleurs spécialistes du planétaire… avant de basculer sur AstroSurface !
www.astrosurf.com/planetessaf/doc/project_detect.php
Faire de belles photos, c’est bien… faire la science en plus, c’est mieux ! 🙂
Développé par l’équipe de l’International Outer Planets Watch, ce petit logiciel vous permet d’analyser vos vidéos d’acquisition et vos images de Jupiter et de Saturne pour tenter d’y détecter d’éventuels impacts.
Les analyses sont à adresser à Marc Delcroix, mais le logiciel simplifie au maximum toutes les étapes ! 🙂
Un logiciel gratuit d’acquisition d’images planétaires extrêmement bien fait et pratique, disposant de multiples fonctionnalités (autoguidage intégré, recentrage auto…) et de plugins optionnels en fonction de besoins de l’utilisateur.
Compatible avec de très nombreuses marques et modèles de caméras pour la version Windows ; limitée aux QHYCCD et ZWO pour les version Mac et Linux.
https://sites.google.com/site/astropipp/
Un logiciel de prétraitement d’images planétaires, permettant de convertir des vidéos en différents formats, de croper sur les zones intéressantes ou encore d’extraire les couches R, G et B d’une vidéo couleur.
A utiliser en complément d’autres logiciels d’empilage des données, tels que Autostakkert ou Registrax.
Registax est un logiciel d’empilement et de traitement dédié à l’imagerie planétaire. Très simple à utiliser, il permet de convertir un fichier vidéo en une image finale, en sélectionnant les meilleurs images unitaires et en les empilant selon les critères définis par l’utilisateur.
Il dispose par ailleurs d’une très puissante fonction de traitement par ondelettes, qui permet de faire ressortir de manière spectaculaires les plus fins détails cachés sur images, que ce soit sur les cratères lunaires, les bandes de nuages de Jupiter ou encore les anneaux de Saturne… Même si AstroSurface fait aujourd’hui mieux, en intégrant la possibilité d’une déconvolution des images sur la base d’une image d’étoile.
Une alternative à FireCapture, possédant également des fonctionnalités très avancées, y compris pour le « live stacking » ainsi qu’un module d’alignement polaire efficace (disponible dans la version gratuite).
Principalement utilisé pour les acquisitions planétaires et lunaires, ce logiciel peut également être utilisé en ciel profond, même si on lui préfèrera d’autres logiciels plus dédiés.
L’ensemble des fonctionnalités nécessite d’acheter la version « pro » (à environ 12£ l’année).
Le but principal de WinJupos est de réaliser des analyses et mesures d’images. Néanmoins il offre également de nombreuses fonctions utiles à l’astrophotographe planétaire.
Il permet notamment d’effectuer la « dérotation » d’une vidéo réalisée sur une longue durée, qui normalement serait inexploitable à l’empilement en raison de la vitesse de rotation de Jupiter, qui gommerait les fins détails.
WinJupos propose également un module avancé d’éphémérides de la planète géante, ainsi que des outils de création de planisphère.
https://sites.google.com/view/sequator
Sequator permet de réaliser des filés d’étoiles… mais pas que ! Il est également très pratique pour le « nightscape » en permettant de cumuler des images pour réduire le bruit, tout en proposant un ingénieux et très efficace système de masque permettant de détecter et de distinguer automatiquement le ciel du paysage…
http://ggrillot.free.fr/astro/starmax
Un programme de création de filé d’étoiles similaire à StarTrails, également très simple d’emploi.
https://markus-enzweiler.de/software/starstax
Un programme plus avancé et avec une interface plus moderne, offrant de nombreuses fonctionnalités intéressantes pour créer de beaux filés d’étoiles (différents modes d’empilement ou de mixage des images, remplissage des « blancs » entre les poses, etc.).
www.startrails.de/html/software.html
StarTrails est un petit programme permettant de créer très simplement des photos de filé d’étoiles à partir d’une succession de photographies.
Très pratique pour créer des photos de circumpolaire ou d’autres effets esthétiques sur des photos de paysages.
Un logiciel très abouti pour réaliser de magnifiques timelapses, en permettant de gérer efficacement les différences de luminosité entre chaque image (scintillement) ainsi qu’au cours de la séquence entière (transition entre la nuit et le jour, « holygrail », etc.).
Attention, il est impératif de disposer par ailleurs de LightRoom afin de pouvoir travailler sur des images clés de référence et d’appliquer les métadonnées issues de ces images à des lots d’images intermédiaires. L’export vidéo se fait également via LightRoom.
Plusieurs versions existent selon les fonctionnalités, notamment les filtres et la qualité d’export vidéo. La version gratuite, limitée à 400 images, ne sera pas suffisante pour l’amateur régulier de timelapses, mais permet déjà de bien se rendre compte des fonctionnalités proposées.
Bien qu’assez daté, VirtualDub est un logiciel de montage vidéo permettant de travailler à partir d’une série d’images pour créer directement et simplement des animations.
Particulièrement adapté pour les animations planétaires ou les timelapses, il dispose d’une communauté toujours active qui permet d’accéder à des plugins complémentaires assez avancés (stabilisation d’images, filtres, etc.).
Un petit logiciel permettant de simuler des collisions de galaxies.
Plus pédagogique que réellement scientifique, puisque ce dernier se limite à une simulation de particules soumises à la force de gravitation ; sans tenir compte du gaz, de la matière noire…
Un petit soft très utile pour passer le moniteur de son PC en mode « nuit » avec une teinte rouge afin de ne pas trop perturber sa vision nocturne.
www.atik-cameras.com/downloads
La page de téléchargement d’Atik, qui permet d’obtenir les dernières versions logicielles, pilotes, plugins et logiciels de capture dédiés à ces caméras.
www.flicamera.com/software/index.html
La page de téléchargement de FLI, qui permet d’obtenir les dernières versions logicielles, pilotes, plugins et logiciels de capture dédiés à ces caméras.
La page de téléchargement de Moravian, qui permet d’obtenir les dernières versions logicielles, pilotes, plugins et logiciels de capture dédiés à ces caméras.
La page de téléchargement de QHYCCD, qui permet d’obtenir les dernières versions logicielles, pilotes, plugins et logiciels de capture dédiés à ces caméras.
https://qsimaging.com/drivers-software/
La page de téléchargement de QSI (désormais rachetée par Atik), qui permet d’obtenir les dernières versions logicielles, pilotes, plugins et logiciels de capture dédiés à ces caméras.
La page de téléchargement de SBIG, qui permet d’obtenir les dernières versions logicielles, pilotes, plugins et logiciels de capture dédiés à ces caméras.
https://astronomy-imaging-camera.com
La page de téléchargement de ZWO, qui permet d’obtenir les dernières versions logicielles, pilotes, plugins et logiciels de capture dédiés à ces caméras.
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